noms et prénoms: Iris Seaworth. C'est petit, simple, court, rapide et efficace. Elle n'a pas de second prénom et Iris, c'est suffisamment court pour lui éviter des surnoms en tous genres. ૪ âge et lieu de naissance: Vingt-trois ans depuis le cinq janvier. Elle est née ici, à Folstown. Elle aime sa ville mais aimerait beaucoup voyager, chose qu’elle a peu fait. ૪ nationalité: Américaine. ૪ origines: vous écrirez votre réponse ici. ૪ situation financière: Modeste, elle ne vit que de son petit job de serveuse. Les grandes études, ce n’était pas pour elle. ૪ orientation sexuelle: Officiellement hétérosexuelle, mais elle ne dirait pas non à une aventure avec une personne de son sexe. Pourquoi pas, après tout? ૪ statut civil: Célibataire, au cœur dans un drôle d'état parce que sinon c’est pas drôle. ૪ occupation: Serveuse dans un petit café totalement et typiquement cliché. ૪ caractère: Douce, indépendante, souriante, charmeuse, têtue, jalouse, bordélique, maladroite, vive, mature mais totalement immature en même temps. Elle change de comportement en fonction des situations et du monde qui l’entoure. ૪ groupe: Hippies. ૪ avatar choisi: Dianna Agron, babe.


Tu as grandis trop vite. Tu n'étais pas faite pour cela. Quand tu étais petite, tu voulais être astronaute. Rapidement, ton père t'as coupé tes rêves en te disant que les femmes ne pouvaient pas le devenir et ta mère lui a crié dessus en lui disant qu'il n'avait pas le droit de te dire cela, que tu deviendrais un astronaute s'il le fallait. Papa lui avait répondu en criant à son tour que ce n'était pas elle qui tenait les comptes, qu'ils ne pourraient jamais se permettre cela et que de toutes façons, une femme astronaute, on risquerait pas de voir cela de sitôt. Et c'était parti en dispute. Comme souvent. Tu te demandais comment ils avaient fait pour finir ensemble. C'est vrai, comment, ta mère, cette hippie un peu frappadingue, immature, même pas assez responsable pour s'occuper de ses filles pouvait avoir épouser ton père, cet homme à l'avenir pourtant brillant - à l'époque - sérieux et plongé dans son travail? À cette époque, tu les regardais se disputer et tu t'occupais de ta sœur, Kathryn. Kathryn était petite à l'époque et ne comprenait pas forcément. Mais c'était ta petite sœur et tu la chérissais de tout ton cœur. Tu t'occupais d'elle alors que ton père se plongeait dans son emploi pour essayer de garder cette famille en sécurité et que ta mère.. ta mère ne faisait pas grand chose. Mais tu as grandis pour vite et tu n'as pas hésité une seule seconde lorsqu'il a été de sacrifier ton enfance pour préserver celle de Kathryn. Parce que Kathryn, tu l'aimes. Un peu trop d'ailleurs. À l'école, tous tes amis se plaignaient de leurs cadets alors que toi, c'était limite si Kat ne te suivait pas comme ton ombre. Tu aurais pu donner ta vie pour cette jolie bouille blonde et tu sais également qu'elle en serait capable. Tu l'aidais dans ses devoirs, tu l'aidais à s'habiller le matin, tu lui faisais son petit déjeuner. Tu l'emmenais à l'école, tu la récupérais et ainsi de suite. Ta mère vous aimait, évidemment, ton père aussi, tu le sais bien. De tous leurs cœurs, mais ce n'était pas suffisamment. Quelques temps plus tard, ton père quittait la maison familiale. Tu avais dix-sept ans et Kathryn en avait seulement onze. Il n'y était pas souvent de toutes manières et c'est simplement lorsqu'il est venu vous dire au revoir que tu l'as compris. Vous l'avez rarement revu après. Toujours plongé dans sa pile de boulot. Ton indépendance a dû faire un grand bond en avant à ce moment-là. Dès que tu en as eu l'âge légal, tu as pris un petit boulot pour aider ta mère - enfin, faire ce qu'elle devait faire, en exagérant un peu, car ta mère essayait de se débrouiller pour ne pas manger des pâtes tous les jours, elle vous aimait beaucoup mais était peut-être un peu trop cool - à relier les deux bouts. Tout en t'occupant de Kathryn, inlassablement. Tu l'écoutais avec attention lorsqu'elle te parlait de ses premiers émois amoureux, une grande partie de la nuit s'il le fallait, bien que la fatigue te pesait un peu plus chaque jour. Tu ne voulais plus devenir astronaute, à cet âge là. Tu voulais devenir avocate. Faire de grandes études, mener une grande vie. Le jour de tes dix-sept ans, ton père t'as acheté une voiture. Une Chevrolet, pas très vieille, de 1967. Une belle Impala noire. Tu l'aimes beaucoup car c'est un des rares souvenirs que tu gardes de ton paternel. Il était revenu à l’occasion en ville, passer un petit week-end avec toi et ta sœur. Il te manque aujourd'hui encore et tu l'as très peu vu après. Toutefois, la réalité t'as rattrapé à ce moment. Ton père avait dû faire au moins une demi-année d'économies pour réussir à te faire un cadeau pareil. Ta mère en faisait assez pour garder votre petite famille la tête en dehors de l'eau. Toi, ce que tu gardais, tu le mettais pour la maison également. Tes notes n'étaient pas extraordinaires, tu séchais même souvent les cours pour faire des petits boulots et essayer de gagner un peu d'argent en plus, pour toi, cette fois. Ou faire un petit cadeau à Kathryn à l'occasion. C'est à ce moment-là que quelque chose s'est brisé, ta dernière part d'insouciance sans doute, lorsque tu as réalisé que jamais tu ne serais avocate. Tu n'aurais pas les moyens de faire des études et encore moins d'obtenir une bourse. Ce n'était pas si grave, hein? De toutes façons, l'école, tu n'aimais pas ça, alors la fac ou l’université.. Mais ça te pesait quand même. Donc tu as continué ton train-train habituel, tu as obtenu ton diplôme de peu et tu es restée à Folstown, en écoutant tes vieilles cassettes de Pink Floyd, Blondie, AC/DC et John Lennon qui commençaient à se faire un peu usées, à la longue. Jusqu'à ce que tu ai ce déclic. Tu étais grande, tu vivais toujours avec ta mère et Kat mais quoiqu'il en soit, tu étais libre. Cette liberté soudaine t'as droguée à un point que tu en as littéralement pété les plombs. Petit à petit, tu retrouves ton enfance, cette joie de vivre qui t'avais quitté. Tu ne sais pas d'où ça vient. Tu es un peu hystérique sur les bords et tu flottes. Tu ne te vois plus. Tu te drogues rarement, un p'tit pèt' de temps en temps, mais tu as cet effet constant de ne plus être sur Terre. Seule Kat te rend la raison, Iris. Parce que rien n'est plus important que le bonheur de ta sœur, n'est-ce pas? Kathy arrive à te rendre cette petite dose de maturité dont tu manques la plupart du temps, désormais. Mais de l'autre côté, tu as ce jeune homme, qui te fait tourner la tête avec ses histoires de voyages à l'étranger, de liberté réelle, hors de Folstown. Tout est lié à cette ville, sans doute. Cette ville te rend folle. Comme si elle te retenait prisonnière. Mais tu t'en fiches, au final. Un jour, quand tu seras sûre et certaine que Kathryn s'en sortira très bien sans toi - plus facile à dire qu'à faire - tu t'en iras.

you know you're perfect :perc:
VALIDÉE MA PREMIÈRE MEMBRE. (comme sur MTT, wesheu )